Post du weekend. Pour mes premières heures de cours de Terminale, j'ai eu droit à 3h de maths. Tout le monde avait suivit jusque là. J'ai donc passé mon samedi matin avec une nouvelle prof. Si la prof que j'avais l'année dernière était plutôt du genre rapide, énergique, à avancer pour finir le programme sans vous laisser le temps d'assimiler ce que vous venez d'écrire, ce n'est pas le cas avec celle de cette année.
L'année dernière, 3h de cours équivalaient à environ 30 pages.
Bon j'exagère bien sur, mais c'est pour vous donner une idée : maintenant, 3h équivalent à 3 pages.
Plutôt tranquille comme changement non? Et ce n'est pas tout! La pédagogie est au rendez vous! A un tel point qu'on se sent (légèrement) assistés...
Oui, notre professeur est une dame charmante, qui croit en la poésie des mathématiques et essaye de nous la transmettre sur le registre pathétique: "Oui, riez si vous le voulez, ça ne fait rien, mais les mathématiques, c'est de la poésie!"
Et qui fait des dessins au tableau pour nous faire comprendre l'importance de préciser le 1er terme dans une suite. C'était tellement beau que je vous l'ai refait.
C'est la partie supérieure:
Description : "Vous devez aller chercher votre prince ou princesse (selon vos goûts) en haut de la tour avec votre échelle, mais en dessous il y a les douves avec l'eau sale et boueuse et (tiens?) avec un piranha. Vous avez beau avoir des barreaux à votre échelle, si vous ne savez pas monter sur le 1er, vous restez en bas et n'irez pas chercher votre grand amour."
J'ai ajouté un arc en ciel et des cœurs car je suis certaine que derrière cette femme triste dont émane une aura grise et morose, se cache un esprit coloré et plein de ressources, et une imagination débordante coincée dans un travail atroce.
Et au moins grâce à son dessin, j'ai compris l'importance du 1er terme de la suite.
Vive les mathématiques.
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