dimanche 20 février 2011

Je m'ennuie, je photographie.

Dieu tout puissant, faites que je puisse toujours m'acheter des chaussures comme celles là encore et encore, car les chaussures sont une passion dans ma vie. Ce n'est pas de ma faute, c'est génétique...



Des images en vrac, il faut bien alimenter ce petit blog ! :)

samedi 19 février 2011

Om namah shivaya

 


Traduction du titre : j'honore la divinité qui est en moi.
Le bouddhisme a vraiment tout bon...
I'm coming out !




mardi 15 février 2011

Escapade bretonne en terre hostile : la journée des amoureux.



Trois jours à Perros Guirec, Bretagne du Nord. 

Un hôtel si merveilleux -l'Agapa- que sa chambre immense, sa vue mer saisissante, son restaurant exquis, son spa, et son personnel (charmant je dois dire...) vous ferrons passer vos envies de visiter les environs, même si le temps vous y convie (car OUI, il fait beau en Bretagne, image à l'appui).
Seul point négatif : la période.

   Oui, pauvre célibataire renforcée que vous êtes, évitez de choisir la Saint Valentin comme weekend pour pointer votre nez d'éternelle solitaire. Du moins, évitez de le pointer dans un hôtel chic et très fréquenté, justement, en ce jour si spécial.
  
   Tous sur leur 31, ils semblent vouloir séduire une nouvelle fois leur compagnon, comme à leur premier rendez-vous. Les ongles fraichement vernis et les bagues, bracelets, et autres bijoux brillants tintent à l'unisson contre l'argenterie et les verres encore vierges du rouge à lèvre de madame. Tout ce beau monde affiche son  plus beau sourire, se dit des mots doux, se regarde dans le blanc des yeux, oubliant le pauvre pigeon rôtie au vin rouge qui refroidit dans son assiette, au milieu de tout ces corps en ébullition : c'est l'amour.

   Seule une table fait honneur à ce pauvre volatile rosé, qui commençait à se sentir délaissé. Et oui, au milieu de tous ces couples, je suis heureuse de partager la Saint Valentin avec celle qui m'a mise au monde, qui a le privilège de profiter d'une vue mer qui se fond petit à petit dans la douce nuit noire, pendant que je savoure ma vue imprenable sur -le réceptionniste- l'ensemble de la salle qui se bécote en chœur.

   Savourer n'est peut être plus le mot qui convient au bout d'une heure de contemplation, et j'aurai fini par crier ma jalousie qui crevait les yeux si, à la fin du repas, le sommelier -qui revenait à chaque repas même s'il avait compris que je ne buvais pas de vin- n'était venu avec une rose rouge en nous souhaitant "une joyeuse Saint Valentin bien sûr". La fleur est très bien passée, sûrement parce qu'elle était accompagnée d'un chariot de dégustation de chocolat, qui est le grand remède des cœurs solitaires comme chacun le sait.

J'ai donc regagné ma chambre avec ma gentille maman, et ma rose.

Et fière, en éternelle solitaire.



mercredi 9 février 2011